Quelques conseils généraux

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Le premier principe de base, valable aussi bien en Inde que dans le reste de l’Asie: ne JAMAIS s’énerver, ni monter de signes d’impatience. C’est complètement contre-productif et ne sert qu’à envenimer les situations.

Dangers généraux et zones à risques

Le site du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Confédération suisse propose aux voyageurs un descriptif détaillé de chaque pays quant à sa situation générale, ainsi qu’en matière de zones à risques, santé, transports, risques naturels, criminalité, dispositions légales particulières, culture, etc. Tout, quoi… Ils ont un peu tendance à peindre le diable sur la muraille dans leurs conseils, mais les infos elles-mêmes sont pertinentes, détaillées et à jour.

Le site de la diplomatie française propose aussi des conseils de sécurité par pays, régulièrement réactualisés, ainsi que les adresses des ambassades françaises.

Climat

On voyage en Asie et en Inde toute l’année, mais pas forcément dans les mêmes endroits. La mousson est à éviter au sud, l’hivers est très rigoureux au nord et dans l’Himalaya. L’Observatoire de Hong Kong a un site qui peut se révéler utile à planifier son voyage, avec les températures et les précipitations mensuelles moyennes des principales villes asiatiques.

Déplacements

  • Lorsque tu atterris le soir, de nuit ou au petit matin dans un pays, réserve un hôtel à l’avance et demande qu’il envoie un taxi te prendre à l’aéroport. C’est le meilleur moyen d’arriver à bon port, sain et sauf et dans un délai raisonnable.
  • Demande avant le prix de la course à l’hôtel ou essaie de la faire mettre sur ta facture.
  • Tant que possible, essaie de planifier tes déplacements de manière à ne pas arriver le soir dans un endroit inconnu.
  • Lorsque tu prends un taxi, un rickshaw ou un tuk-tuk, négocie toujours le prix avant de monter et vérifie que c’est bien le prix pour  l’ensemble du groupe, si vous êtes plusieurs.
  • On ne le répètera jamais assez : refuse catégoriquement de prendre quoi que ce soit pour passer une douane et prendre un avion, même (surtout) pour rendre service.
  • Avant de passer une frontière, vérifie le contenu de ton sac à l’hôtel, ne l’ouvre plus et ne le quitte plus des yeux. Si tu peux, cadenasse-le.

Sécurité

  • Suis scrupuleusement les conseils des populations locales si elles de préviennent de dangers (politiques, naturels, etc.). Plusieurs backpackers qui croyaient mieux savoir que les locaux en sont morts, notamment au Cambodge, en Indonésie, aux Philippines. Ca concerne aussi les courants en bord de mer ou entre les îles, nombreux et souvent forts.
  • Les régions en guerre civile ne sont pas des lieux pour faire du tourisme.
  • Il est toujours plus sûr et plus pratique de voyager à deux. Ne serait-ce que pour aller aux toilettes en attendant le train, mais aussi en cas d’accident ou de maladie. A trois, il y en a souvent un-e de trop…
  • Si tu décides tout de même de voyager seul-e,  essaie de te joindre à d’autres voyageurs pour les longs trajets en bus ou en train.
  • Ne fais jamais aveuglément confiance aux backpackers avec qui tu fais un bout de route, même à long terme. Certains, malheureusement, financent la suite de leur voyage en détroussant leurs  alter ego.
  • Ça peut paraître une évidence, mais ne laisse jamais traîner de banane avec du fric, appareil photo, passeport, où que ce soit. Surtout ouverte avec tout le contenu exhibé (si, si, je l’ai vu! sur une table de bistrot lors d’une halte du bus et le gars est parti au toilettes en laissant sa banane comme ça…).
  • Ne porte aucun bijou, ni montre-bracelet, ni maquillage. Tous les signes extérieurs de richesse qui peuvent attiser les convoitises.
  • Ne te promène pas le long d’une route avec un sac en bandoulière à l’épaule côté route. Il est fréquent de se le faire arracher, voir couper au rasoir (et le flanc ou le bras avec), par des motos qui passent à côté.
  • En règle générale, n’accepte pas de boissons ou de nourriture de la part d’inconnus, que ce soit dans les zones touristiques, les trains, les bus, etc. Il arrive que des somnifères y aient été ajoutés.
  • En Thaïlande, évite de mettre tes bagages en soute dans les bus. Il y a de nombreux vols durant les trajets, particulièrement avec les bus de nuit, car des personnes se planquent dans les soutes ou y accèdent par des portes discrètes depuis la cabine du bus. Les sacs sont ouverts. fouillés, puis refermés, ni vu ni connu, jusqu’à que tu arrives à ton hôtel.
  • Lorsque tu prends une chambre d’hôtel, vérifie qu’il n’y a pas de possibilité de pénétrer dans ta chambre depuis l’extérieur. Si tu estimes que quelqu’un d’agile pourrait y accéder en grimpant par la façade, ne laisse pas la fenêtre ouverte lorsque tu es absent-e, n’y laisse pas de valeurs et ne dors pas la fenêtre ouverte. Ou demande à changer de chambre.
  • Dans les hôtels bon marché, attention aux petits « trous peep-show » dans les murs des chambres, des douches et des WC.
  • En Inde, la ligne ferroviaire Delhi – Calcutta est la ligne où sévissent le plus de bandes organisées. Il arrive même qu’elles utilisent des gaz soporifiques. Attache toujours ton sac au train avec une chaîne et un cadenas. Il y en a dans toutes les gares, mais les cadenas indiens sont de très mauvaise qualité et pèsent lourd. Mieux vaut t’équiper avant. La nuit, dors avec le sac comme oreiller si tu peux, l’ouverture du côté de la parois du compartiment pour qu’on ne puisse pas accéder à son contenu depuis le couloir sans te réveiller. Il est préférable, d’ailleurs, de choisir un sac-à-dos de couleurs foncées, qui attirera moins l’attention.
  • Dans les trains, attention la journée au vol des bagages posés sur les couchettes supérieures, depuis la couchette supérieure du compartiment voisin. Toujours cadenasser le sac-à-dos aux montants de la couchette et l’avoir en face de soi (pas au-dessus).
  • Attention aussi au chapardage depuis les fenêtre du train, mais c’est plus rare et généralement de faible gravité. Être tout de même attentif aux bananes (bum bags) suspendues à côté de la fenêtre.

Moeurs

  • En Inde, une femme ne sert jamais la main d’un homme, mais le salue les mains jointes.
  • Les jeunes femmes occidentales sont souvent la cible d’attouchements divers et variés, dans la rue, le train, etc. Ne jamais accepter de comportement déplacé. Les indiennes ne l’acceptent pas non plus et ne se gênent pas pour filer des claques aux importuns lorsqu’il y a du monde autour. Ne pas hésiter à faire de même.
  • Ne pas porter de vêtements moulants, provocants ou qui laissent apparaître les épaules et les jambes. Ce sont des zones érogènes en Inde.
  • Une prudence particulière est de mise sur les plages, même dans les régions touristiques. Les viols n’y sont pas rares, en Inde comme en Thaïlande, et c’est rarement le fait d’un seul individu. Ne porte pas de bikini (et bien sûr jamais de topless). Ne vas pas seule à la plage, particulièrement sur des plages isolées.
  • Une femme saoule ou sous l’influence des drogues est une cible désignée pour les violeurs.
  • Attention durant Holi Festival (le « festival des couleurs »). C’est chaud dans l’Inde du nord (beaucoup plus cool dans le sud et au Népal). Les indiens y sont souvent complètement speed car ils évacuent une année de frustrations, consomment du bhang (boisson à base de cannabis), picolent (ce qu’ils ne supportent pas), deviennent hystériques et pètent parfois les plombs. Ça commence par de la rigolade, on s’embardoufle de couleurs parmi, puis ça tourne à l’aigre. Il n’est pas rare de voir des voyageurs se faire agresser.
  • Toujours utiliser des préservatifs pour les relations amoureuses. Plus d’infos sur le HIV en Inde et en Asie sur le site d’ONUSIDA.
  • En Asie et en Inde, les populations locales sont très à cheval sur leur hygiene corporelle quand ils peuvent se le permettre, mais acceptent que celles et ceux qui n’en ont pas les moyens fassent preuve de moins de rigueur. En tant qu’occidentaux nous en avons les moyens et il est très malvenu d’être négligé. D’autant que nous avons une odeur corporelle forte pour les asiatiques.
  • Idem pour les chaussures. Les plus pauvres peuvent aller pieds-nus, c’est accepté sans problème, mais en tant qu’occidentaux nous sommes loin d’être dans les catégories sociales les plus basses et c’est très mal perçu des autochtones de voyager pieds-nus. Généralement, ils ne diront rien, mais il suffit de suivre et d’interpréter les regards.

Documents officiels

  • En cas de séjour prolongé dans un pays, fais un saut à l’ambassade ou au consulat et fais faire des «copies certifiées conformes» de ton passeport. Laisse-z-y un exemplaire: en cas de perte ou de vol de ton passeport, les formalités pour en obtenir un nouveau seront simplifiées. N’oublie pas que sans lui, tu ne peux plus changer tes Traveller’s !
  • Les ambassades / consulats n’avancent ni argent, ni billet d’avion en cas de problème.
  • Plus d’infos ici.

Drogues

  • L’Asie n’est pas le paradis des toxicos, mais un piège qui se referme lentement sur eux…
  • Rien de plus con que de vouloir passer des drogues à travers des frontières en Asie. A Singapour et en Malaisie, on est considéré comme un trafiquant à partir de quelques grammes de shit. Or, on encourt la peine de mort pour trafic de drogue. Qu’on se le dise ! Les geôles asiatiques regorgent d’occidentaux persuadés qu’ils arriveraient à passer leur boulette ou leur paxon. De plus, les autorités aiment faire des exemples dès qu’elles le peuvent pour prouver au monde qu’elles luttent contre la drogue (même si ces mêmes autorités se remplissent joyeusement les poches avec le fric qui en est issu) ! La mistinguette la plus mal-en-point que j’aie vue en Asie sortait tout juste de trois mois dans une tôle thaï, avec des vers qui se promenaient sous sa peau. Une expérience dont on peut se passer…

Spiritualité

  • Quant aux âmes en mal de spiritualité, qu’elles se rappellent qu’elles sont des proies faciles pour plein de charlatans qui pensent plus à leur ego et à leur compte bancaire qu’à la réalisation spirituelle de leurs disciples. Les vrais «Maîtres» sont discrets, difficiles à trouver et n’enseignent généralement ni en anglais, ni en français.
  • En Asie, l’enseignement spirituel n’est pas un bien monnayable !!!
  • Plus d’infos ici
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