Arambol – Goa

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 Mes potes Jean-Yves, Cropsy et PA qui m'ont hébergé à Mandrem

Une semaine presque que je suis à Goa, après dix ans d’absence. J’ai l’impression d’y être depuis des mois. J’ai enfin retrouvé la chaleur, avec des températures oscillant entre 28 et 34 °C. Les nuits y restent fraiches, surtout à scooter, mais je les apprécie (enfin !). La pluie glaciale de Delhi et le froid du Rajasthan sont derrière.

Des amis, dont mon meilleur pote PA, m’hébergent dans une maison qu’ils louent à Mandrem, près d’Arambol, où ils séjournent depuis début janvier. En plus de PA, il y a Jean-Yves, qui vient de se faire un mois de cours intensifs de yoga, et Cropsy, un pote teuffeur. Un vrai plaisir de les retrouver ici ! Mardi prochain malheureusement, ils repartent direction la Suisse. Et moi direction le sud de Goa, puis Gokarna et le Kerala, pour poursuivre ma quête d’un coin où s’étalir. En bord de mer, cette fois.

Depuis mon arrivée, ça a été playa et teufs, bonnes bouffes et balades en scooters. Une petite excursion pour touristes aussi pour faire plaisir aux potes.

 

 

Goa

Les russes, ça donne ça... entre autre...Premier constat : les russes ont débarqué depuis mon dernier séjour à Goa en 2004. L’invasion. Ils sont partout. Et pas toujours dans l’esprit backpackers… loin s’en faut. Une cargaison de beaufs et de bimbos souvent indécents, dont on se demande ce qu’ils foutent en Inde. Ça roule des mécaniques sur la plage, ça prend la pose dans l’eau, ça se biture la gueule le soir. Il paraît qu’ils viennent une fois et ne reviennent plus. Tant mieux. Selon certains échos, des agences de voyage russes proposeraient des séjours à prix extrêmement bas, ce qui expliquerait cette présence massive.

Une excellente DJ indienne à Shiva Valley

Second constat : les indiens aussi participent maintenant. Les jeunes friqués de Mumbai ou Bangalore viennent à Goa pour faire la teuf et participer aux fiestas sur la plage. Le mouvement psychédélique originaire de la région a étendu ses racines dans la jeunesse indienne. Une DJ indienne de psytrance a fait exploser le dancefloor lors d’une party à Shiva Valley (Anjuna), il y a quelques jours. Une révélation ! Les DJ indiens qui ont suivi n’étaient pas en reste non plus.

Sweet Lake Beach à Arambol

Un troisième constat, le côté plage de Goa ressemble de plus en plus à Rimini ou Sanremo, avec ses alignées de chaises longues sur le sable. Ici aussi, les touristes indiens se sont multipliés et on les voit barboter dans l’eau, tout habillé ou presque, contrairement aux occidentales qui se promènent en string…

Bhajans au temple du quartier

Quant à Arambol même, hum… un petit village labyrinthique pour touristes, avec des rangées de shops et de restos (certains très bons). On y voit peu d’indiens et encore moins de locaux. Ceux qui sont ici travaillent pour le tourisme. A Mandrem, malgré quelques maisons louées au mois aux touristes, on commence à retrouver un peu la vie locale. Nous avons pu assister à une soirée de chants intimiste dans un petit temple hindou à deux pas de chez nous.

Les teufs

Le resto-bar Shiva Valley, à Shiva Valley...

Pour ce qui est des teufs, alors qu’en 2004 on était en plein creux de vague, là, c’est reparti de plus belle, mais ça s’est institutionnalisé. Plus de free party dans la nature. Les flics y ont mis le holà. Désormais, les parties se tiennent dans des restos ou des clubs à ciel ouvert au bord de la plage. Prix d’entrée : de zéro à… mille roupies. Elle commencent en journée, parfois à 10h ou midi déjà, et se terminent vers 22h-23h. Exceptionnellement, elles se poursuivent jusqu’à 5h du mat’, mais finies les teufs qui durent deux ou trois semaines, comme c’était le cas dans les années 1990.

Déplacements

Et attention : si tu viens ici, il faudra te mettre à la moto ou au scooter. Les rickshaws sont inexistants dans le coin et tous les déplacements se font en deux roues. Ce qui, malgré les dangers des routes indiennes, offre une grande liberté pour visiter la région ou aller en teuf entre Arambol et Anjuna.

Logement

La maison des potes à Mandrem. 30'000 rps par mois.

Pour le logement, on trouve facilement des maisons à louer au mois ou à la saison, de même que des chambres ou des bungalows au bord de la plage pour de plus courts séjours. Mais dans l’ensemble, le budget pour un séjour à Goa est assez élevé pour l’Inde, à moins de cuisiner chez soi et de ne pas aller faire de teufs. Cela dit, il y a régulièrement des happenings sur la plage et il n’est pas nécessaire d’aller en club pour faire la fête.

 

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