Iran 2012 – Cash, carte et parcs à Téhéran

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A la recherche des money changers

A mon réveil de la petite sieste, priorité numéro un: changer de l’argent. Et prendre quelques repères dans la ville. Je me renseigne à la réception pour trouver un money changer. Le gars ne parle pas anglais, mais je comprends qu’il n’y en a pas dans le coin et que je dois aller au croisement de Firouze St et Enqelab St. Je sors de l’hôtel. Il fait un soleil de plomb. Je constate que Téhéran est organisée de manière très corporatiste, chaque métier ayant son quartier. Le mosaferkhaneh se trouve dans le quartier des revendeurs de pneus. Je descends Amir Kabir jusqu’à Emam Khomeyni square où donne Firouze St, que je remonte. Après un bon moment de marche sous le soleil, les money changers commencent à apparaître. J’en fais plusieurs pour comparer les taux, qui tournent autour de 22’000-22’200 rials pour un euro. Je change 300 euros. Et me retrouve multimillionnaire. En rials.

Trouver une bonne carte de Téhéran

Comme toujours, les cartes du Lonely laissent à désirer. Je décide donc de me procurer une bonne carte de Téhéran. Fort heureusement, le Lonely donne une adresse qui se trouve à proximité de Firouze Square: Gitashenasi. J’y vais donc. Mais plus facile à dire qu’à faire. Je trouve la rue, approximativement l’endroit, mais pas de magasin. Je m’adresse donc à trois jeunes iraniens qui discutent sur le trottoir pour leur demander s’ils connaissent. Ils parlent un peu anglais, mais ne connaissent pas. L’un d’entre eux, avec un grand sourire, me dit donc de le suivre et s’engage dans un bâtiment à côté. On monte les étages, il y a des bureaux et des boutiques sur chaque palier. Il entre dans un des bureaux et va se renseigner auprès d’un de ses amis assis derrière un bureau, en train de travailler. Ils discutent un moment, l’autre apparemment connaît, mais n’arrive pas à expliquer. Du coup, il se lève et me dit de le suivre. Je remercie le premier et suis le second, qui redescend dans la rue, tourne à gauche et poursuit jusqu’à un bâtiment un peu plus loin. Là, il entre dans le bâtiment et au premier étage, on trouve la boutique. Il repart au taf, tout sourire et me souhaitant un bon séjour en Iran.

Gita Shenasi: la grotte d’Ali Baba de la cartographie iranienne


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Gita Shenasi est le temple des cartes en Iran, de toute évidence. On y trouve de tout. Enfin presque. Je cherchais une carte bilingue anglais-farsi de Téhéran qui n’existe apparemment pas. J’ai tout de même trouvé une excellente carte en anglais de Téhéran au 1:35’000 qui couvre toute l’agglomération, de Darbad et Sa’d Abad au nord à Azadegan Park au sud. Ils ont aussi un site web: www.gitashenasi.com, avec une version en anglais, qui permet de se faire une idée de leur catalogue, qui comporte des cartes de toutes les grandes villes du pays. Comme je ne savais pas encore exactement où j’allais aller après Téhéran, je n’ai pas pensé à acheter d’autres cartes des principales villes iraniennes et je le regrette. Un passage dans cette boutique me semble indispensable en arrivant en Iran. Ils devraient juste étoffer leur catalogue avec des cartes bilingues.

Découverte des merveilles de Téhéran: ses parcs

Le Daneshju Park à Téhéran

En sortant de Gita Shenasi, j’ai continué mon chemin et suis tombé sur l’entrée d’un parc, le Daneshju Park. Et là, j’ai découvert ce qui fait le bonheur de Téhéran: ses parcs publics. Des havres de paix, de calme et de verdure, où tout Téhéran se retrouve pour discuter, jouer aux échecs, lire, parler poésie, flirter, piqueniquer en famille, se reposer. Très verdoyants et ombragés, bien entretenus et arrosés, remplis de plans d’eau et de fontaines, disposant de larges étendues de gazon et des… engins de musculation…! On y trouve également de nombreux points d’eau potable, ce qui se révèle salvateur avec les 35°C qu’il fait. Je m’y suis arrêté un moment sur un banc à observer alentours.

Puis la faim a commencé à faire gargouille mon estomac et j’ai repris mon chemin, direction Vali-ye Asr Street, à l’ouest. J’avais remarqué que les restos ne sont pas nombreux à Téhéran, mais en redescendant Vali-ye Asr, j’ai trouvé un petit kabab où je me suis arrêté. J’en ai commandé un et me suis assis à un table déjà occupée par un homme d’une cinquantaine d’année. A peine étais-je installé, qu’il a commencé la conversation en anglais. Très sympa, très curieux. Sa femme et son fils vivent à Londres où ce dernier étudie. Lui-même avait déjà voyagé en Europe et en Suisse, il y a quelques années.

Je suis ensuite retourné à l’hôtel par Emam Khomeyni St, une rue jalonnée de magasin  vendant des articles paramiliataires: des uniformes, des insignes, des matraques et des portraits des Ayatollah… Après une petite sieste bienvenue, j’ai cherché un resto dans le quartier de l’hôtel. Pas grand chose… J’ai fini par entrer dans un resto vaste et froid. Nous étions trois client pour autant de serveurs. Pas de menu en anglais. Difficile de faire un choix. On m’a amené une brochette de viande, sans sauce, avec une assiette de riz au beurre. Bôf… pas de la haute gastronomie. Mais clients et serveurs tout sourire et très prévenants à mon égard.

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