Je retrouve un peu de fraîcheur à Mussoorie

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Vue de Mussoorie

En montant sur Mussoorie, les traces de la mousson de l’année dernière, particulièrement violente, sont toujours visibles. Des portions de routes ont été emportées par les glissements de terrain consécutifs aux précipitations exceptionnelles de 2013. La route est encore en réparation, comme c’est d’ailleurs encore le cas dans tout l’Uttarakhand, où les plaies sont encore béantes.

Mussoorie, station d’été

Mais Mussoorie a bien cicatrisé. La ville s’est bien remise et accueille comme toujours les indiens friqués des plaines qui viennent rechercher un peu de fraicheur. Car Mussoorie est à 2’000 mètres et le climat en mai y est bien meilleur qu’à Delhi ou Jaipur. Les journées y sont agréables, les nuits sont fraiches, juste ce qu’il faut. Alentours, des forêts de pins et une vue plongeante sur la plaine du Ganges et Dhera Dun au sud, sur les sommets enneigés au nord. Ça en fait donc aussi une destination très prisée des honeymooners indiens qui adorent ce genre de payages.

Mussoorie, une ancienne bourgade britannique de villégiature d’été n’a pas d’équivalent. C’est une ville OVNI, très inhabituelle pour l’Inde. Les anglais y ont fait tailler une route à plat dans la montagne, face sud et face nord. Respectivement The Mall et The Camel Back Road (en hommage au nom de la montagne qu’elle ceinture). Les barrières en fer forgé qui longent the Mall rappellent les origines britanniques des lieux. De part et d’autre des deux routes piétonnes, des anciennes maisons anglaises côtoient de nouvelles constructions indiennes en béton qui défigurent la ville. Toutes sont à moitié délabrées, mais cela donne un charme pittoresque à la ville. La plupart ont été transformées en hôtels et en pensions ou, pour certaines, en écoles privées pour gosses de riches. De jeunes couples et des familles déambulent tranquillement le long du Mall, tout en léchant des glaces.

A l’est de Mussoorie se trouve le village de Landour, moins touristique, plus local. Une jolie balade permet de monter jusqu’aux sommets environnant (suivre « ITM », Institute of Technology and Management), avec une vue imprenable sur toute la région.

Il faut s’y presser, avant que le temps, les moussons et l’incurie des indiens ne soient venus à bout de cette petite ville si particulière, qui pourrait être si belle avec un peu de bon sens et quelques rénovations. Mais pour l’heure,, le sentiment est que ses jours sont comptés.

Galerie photos

 

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