Iran 2012 – Tabriz – Azarbaijan Hotel

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 Lorsque je suis arrivé à Tabriz vers huit heures du matin, après une vingtaine d’heure de bus, j’ai voulu descendre dans un hôtel bas de gamme, mais tout était complet en raison d’une manifestation au Centre des expositions de la ville. J’ai donc dû me rabattre sur un moyen de gamme et j’ai choisi un de ceux les plus centraux : l’Azarbaijan Hotel. Il était aussi complet à mon arrivée, mais une chambre s’est libérée une heure plus tard. J’ai sauté dessus.

Situé sur Shari’ati street, à deux pas du croisement avec Imam Khomeini street, en pleine zone commerçante et à proximité du bazar, son emplacement est idéal pour découvrir le centre-ville, même s’il n’est pas donné. Les hôtels meilleurs marchés que j’ai visité étaient par ailleurs assez glauques et je n’ai pas regretté mon choix.

Comme celui de Shiraz, cet hôtel a un petit goût d’ère soviétique. A l’entrée, une réception massive avec portait des Ayatollahs et du poète qui a donné son nom à la rue, Shahriyar. Une partie du personnel y parle anglais. Les chambres se répartissent le long de deux interminables couloirs, sur les quatre étages au-dessus. Une grande salle à manger s’étend au premier pour les petits déjeuners. Des salons fatigués avec canapés et fauteuils sont disposés près des ascenseurs.

La chambre double, avec salle de bains, était à 600’000 rials et relativement propre à condition de ne pas trop regarder sous le lit. Si le bruit extérieur me m’a pas dérangé, L’hôtel semble conçu, lui, comme une gigantesque usine à bruits divers et variés, cumulant les sons de machines à laver à l’étage supérieur, les roulements assourdissants de tables à roulettes dans les couloirs, les glouglous de la tuyauterie, les coups de bélier de la robinetterie, et bien d’autres encore dont il m’a été impossible de déterminer l’origine, notamment un, assez impressionnant, à mi-chemin entre un 747 au décollage et un tremblement de terre. Ce, à toute heure du jour et de la nuit.

Plan de situatition

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A proximité

En descendant Shari’ati street, cinquante mètres après Imam Khomeini street, une petite rue oblique part sur la droite. Sur cent mètres, on y trouve à peu près tout ce dont on a besoin en tant que voyageur : cybercafés, coiffeur, pressing, restos, épiceries, bars à Qalyans, etc. En continuant sur Shari’ati, on trouve des restos de döner kebabs et pizza, ainsi que des échoppes de jus de fruits.

En face de l’hôtel, sur le carrefour, il y a un petit kiosque qui vend des cartes touristiques bilingues – mais assez imprécises – de Tabriz pour trois fois rien. Pour de meilleures cartes, on trouve des Gita Shenasi en farsi (Tabriz, Azerbaïdjan, Iran) dans certaines librairies en prenant Imam Khomeini street en direction de l’est, sur le trottoir de gauche. Sur la même rue, peu après les librairies, on trouve aussi des galeries marchandes avec des magasins spécialisés en informatique ou photo.

D’ici une cinquantaine d’année peut-être, une sortie de métro devrait voir le jour deux cents mètres au nord, sur Shari’ati. En continuant dans cette direction encore deux cents autres mètres, on arrive au bazar de Tabriz.

Azarbaijan Hotel

Double + sdb: 600’000 rials

Equipement: AC, TV, frigo, armoire. Salle de bains: eau chaude, serviettes-éponges, shampooing et savon, toilettes turques. Ascenseur.

  • Boules Quiès non comprises.
  • Pas d’accès internet.
  • Possibilité de changer de l’argent à la réception et de payer la chambre en devises, au cours « money changer » du jour. De toute évidence inférieur à celui appliqué à Téhéran…

Tabriz TV

 

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